IL EST LA SOURCE DE NOTRE BONHEUR.
- melissabvl12
- 3 oct. 2024
- 4 min de lecture

« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. » (Jean 15 : 1)
Le cep est le pied de la vigne, cette plante grimpante et délicate produisant des raisins en de belles grappes.
Le cep, fortement enraciné sur un terrain « en bonne santé », donne de la vigueur à ses branches et apporte ainsi les meilleurs fruits.
Le vigneron veille en tous points à ce que cette récolte soit abondamment fertile.
Jésus se qualifie ici du vrai cep.
Il est le pied, il est la base, il est le fondement.
Se considérant comme le vrai cep, il proclame être la seule source possible qui mène aux meilleures récoltes ; bien plus, aux vrais fruits, aux fruits authentiques.
Le vrai cep trouve lui-même sa source en Dieu le Père, le vigneron par excellence.
« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13 : 8)
Et l’Eternel Dieu ne change pas (Malachie 3 : 6), il reste le même (Psaumes 102 : 27).
Reliés au vrai cep, nous avons l’assurance de tenir fermement, qu’il vente, qu’il pleuve, que nos journées soient ensoleillées.
Lorsque nous sommes attachés à Jésus-Christ, notre attitude face aux intempéries est immuable.
Aussi, nous n’avons pas peur d’être seul contre tous.
Nous ne nous préoccupons plus de ce que pensent les autres à notre sujet, ou de leurs mauvais comportements à notre égard. C’est de leur fait.
Nous ne craignons pas les difficultés de la vie. Il y en aura forcément.
Alors, nous faisons face.
Nous ne nous montrons pas forts, résilients, souriants, optimistes.
Nous le sommes réellement.
Lorsque dans la tempête, Pierre voulut aller à Jésus en marchant sur l’eau, il y eut une seconde déterminante où, regardant au vent, il douta (Matthieu 14 : 24-31).
Il douta qu’il était capable de le faire également, et il s’enfonça.
Nous ne sommes pas le vrai cep.
Nos biens matériels ne le sont pas.
Notre argent, notre travail, notre famille, notre conjoint ne le sont pas.
Sur quoi, sur qui, nous reposons-nous ?
J’aurais aimé vous dire que la foi en Dieu est facile. Loin de là !
Pour le parler, il faut le vivre. Sinon comme Pierre, à chaque embûche nous tombons, à chaque vague nous coulons.
Il faut subir les moqueries, les insultes, disons-le, de personnes mal dans leur peau.
Il faut voir votre entourage se réduire graduellement, et ressentir l’incompréhension et l’abandon extrêmes.
Il faut être rejeté pour avoir laissé parler son cœur.
Il faut connaitre l’injustice et la colère qu’elle entraîne.
L’authentique vient de Dieu.
« Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruits.
Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. » (Jean 15 : 2, 3)
Jésus - Dieu tient à nous tous.
Emonder, c’est débarrasser (un sarment) de ce qui est mort ou inutile. C’est tailler, élaguer, pour faire revivre, pour faire renaître.
« Il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. » (Bible version AELF)
Lorsque Jésus fait ce travail en nous, nous avons l’impression d’être retranché. C’est un travail douloureux, inconfortable.
C’est exactement à travers cette situation que Dieu compte obtenir encore plus de fruits.
Le sarment rattaché au vrai cep n’existe pas pour lui-même.
Il ne cherche pas une certaine reconnaissance. Il accomplit sa tâche là où Dieu le place, en adéquation avec celle des autres sarments.
En nous débarrassant de tout ce qui est futile, « inutile, en accomplissant ce que Dieu nous demande, nous jouissons d’une vie plus belle malgré tous les désagréments qu’elle peut comporter, et nous permettons à la vigne de briller.
Notre prière quotidienne devrait être :
« Ô Dieu, crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé ! »
(Psaumes 51 : 12)
Le vigneron, dans son éternelle bonté, nous purifiera, nous épurera, nous affinera.
« Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15 : 4, 5)
« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » (Jean 15 : 7)
« Demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. »
Improbable ? Non.
Mais attention, cela ne vous sera pas forcément accordé de la manière souhaitée ou idéalisée.
J’aime à dire que l’Eternel a toujours mieux en réserve pour nous.
Si nous croyons fermement en ses promesses, si nous gardons les yeux fixés sur Lui, Il fera.
Dieu opère dans l’illogique, la foi en Lui n’est pas raisonnée. Mais c’est là toute la beauté du voyage.
Quand vous aurez atteint la destination, contemplé le chemin parcouru, vous serez ébahi par sa toute-puissance.
@melborval
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